lundi 21 avril 2014

Celui qui ne voulait pas se retourner


En tant que primipare, je suis les progrès du fiston le souffle coupé, toujours dans l'attente de ses nouvelles tentatives (couronnées de succès... ou pas).

Seulement voilà : le fiston est un flemmard. Un pur flemmard. Autant quand il n'a pas besoin de trop se fatiguer, il progresse vite (babiller, s'asseoir, manger, rigoler, etc.), autant quand il faut se faire un peu suer le haricot, ya plus personne.



C'est ainsi qu'à 7 mois révolus, le fiston ne se retourne toujours pas. Il n'a visiblement même pas envie d'essayer, ça ne l'intéresse pas.

Nos efforts pour le stimuler, nos encouragements, parfois même nos applaudissements (oui on est dans la méthode Coué à fond) sont suivis de loin, de très loin, par son petit regard blasé et presque fatigué de toute cette agitation autour de lui.
Tant que cette flemmardise restait bien enfouie au fond de notre appartement, elle devenait presque matière à en rire mais ça, c'était avant...le drame.
Le bébé avec lequel le fiston est gardé en semaine arrive à se retourner seul. Il a... 4 mois !
Enfer et damnation (la honte aussi quand même) ! L'honneur de la famille est piqué au vif...

Une fois le choc de cette vérité prise en pleine face, cette mésaventure a fini par rallumer en moi la petite flamme de l'espoir : oui le fiston est un gros flemmard, mais s'il a hérité un poil de sa mère, son gène de la rivalité prendra sûrement le dessus et, outré que plus petit que lui soit si dégourdi, le miracle finira par arriver.

La suite (bientôt j'espère) dans un prochain épisode.

2 commentaires:

  1. Eh bah eh bah !!! C'est sûrement pour ça aussi qu'il ne nous souriait pas quand on lui faisait des risettes, il avait la flemme, voilà voilà :P

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  2. Pourtant sourire, ça demande pas de mal mdr ^^'

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